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Le dogme des hausses fiscales
Aujourd’hui, plutôt que de réduire drastiquement les dépenses, on nous propose une augmentation des impôts directs et indirects afin de faire face à la gestion pitoyable des deniers publics par nos élus.
Seulement, plutôt que de réduire les dépenses publiques, cela augmente inévitablement le coût du travail et amoindri la compétitivité de nos entreprises. La France est déjà N°1 sur les impôts et taxes.
Les dirigeants d’entreprises voyant leur trésorerie massivement ponctionnée par l’État, ils n’investiront plus dans l’emploi, dans la R&D, ni dans l’outil de production.
Une méconnaissance du fonctionnement de l’économie
Qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez les élus français 🇫🇷 pour vouloir à ce point spolier les ressources des entreprises ?
Car, plus on ponctionne les moyens d’une entreprise, moins elle dispose de capacités pour investir, pour se développer, et pour rémunérer ses salariés.
La première étape serait peut-être d’ouvrir un livre d’économie !
La deuxième, de venir faire des stages dans nos entreprises ;
Et, la troisième d’arrêter de traiter de “parasites” ceux qui financent TOUT le système : IS, TVA, impôts de production, assurance maladie, retraite, formation professionnelle, et par delà les services publics, les indemnités et les émoluments des élus. CQFD.
Les entreprises sont notre meilleur espoir pour prospérer.
Sans les entreprises, il ne se passe rien.
Pas de services publics ni d’aides sociales.
Ce sont les idées des entrepreneurs qui enrichissent les territoires où ils s’implantent ; ils créent les entreprises et les emplois qui s’ensuivent et non l’inverse.
Comment une idée se transforme-t-elle en entreprise ?
1- Un individu constate un problème.
2- Il trouve une solution.
3 -Il la matérialise en créant son entreprise.
4- Il propose sa solution à des clients qui le rémunèrent pour cela.
5- Lorsqu’il a suffisamment de clients, il peut se rémunérer.
L’entrepreneur vient de créer son propre emploi !
6- L’activité étant croissante, il ne peut pas tout faire tout seul.
7- Il choisit de faire confiance à plusieurs individus et leur propose un emploi.
L’entrepreneur vient de créer des emplois.
8- Consécutivement à tout cela, l’entrepreneur paie des cotisations à l’État.
9- Il collecte bénévolement la TVA pour le compte de l’État.
10- Il paie la CFE, les impôts de production, ses cotisations sociales d’indépendant (le cas échéant), les cotisations de ses salariés (maladie, chômage, mutuelle, prévoyance), il accompagne la formation à la fois de ses salariés, mais aussi participe également à celle des autres au travers de la taxe d’apprentissage versée chaque année…etc.
11- Il permet à ses employés de vivre au quotidien grâce à leur travail, corrélativement aux postes qu’ils occupent dans l’entreprise fondée par l’entrepreneur.
12- Les salariés paient à leur tour de la TVA lorsqu’ils consomment et peuvent financer leurs projets de vie.
Ils paient peut-être des impôts. Ils paient leur part de cotisations sociales et participent également à la vie économique du territoire concerné.
L’État récipiendaire de ces taxes et impôts : C’est ce qui lui permet de fonctionner.
L’État est récipiendaire de ces cotisations, de ces taxes et de ces impôts. C’est ce qui lui permet de fonctionner, de payer les aides sociales, de régler les intérêts de la dette publique, et de rémunérer à la fois les fonctionnaires et les élus.
Nos entreprises ont besoin de stabilité fiscale et d’un environnement propice à leur développement pour créer de la richesse et des emplois
L’augmentation des impôts diminue les créations d’emplois
Consécutivement à une augmentation de la fiscalité, les dirigeants d’entreprises voyant leur trésorerie massivement ponctionnée par l’État, n’investiront plus dans l’emploi, dans l’outil de production, et dans la R&D, tant que ce chaos fiscal ne sera pas abrogé.
Or, les entreprises ont besoin de stabilité fiscale et d’un environnement propice à leur développement pour créer de la richesse et des emplois.
Ce n’est pas ce que l’on nous propose actuellement à l’Assemblée Nationale.
Nul ne reste dans un environnement hostile
Lorsque les conditions ne sont pas favorables au développement des entreprises dans un territoire, elles ferment ou bien elles s’en vont.
À Nantes par exemple, le Tribunal de Commerce constate une hécatombe en matière de faillites.
Il faut dire que la cité des Ducs cumule depuis des années les problèmes sécuritaires, les soucis de mobilité avec des travaux sans étude d’impact, des manifestations à répétition où l’encadrement insuffisant génère des dégradations et des agressions fréquentes.
À Nantes, l’environnement est hostile à l’entrepreneuriat.
Les promesses non tenues des élus
Puis, il n’est plus possible d’accepter de la part de candidats et d’élus des mensonges pour se faire élire ou ré-élire.
Ce clientélisme matérialise le mépris qu’ont certains élus à l’égard de leurs électeurs.
Ce sont bien ces mensonges et ses promesses non tenues qui mettent à mal la démocratie. Il ne faut pas s’étonner de l’abstention lorsqu’on piétine le vote des électeurs.
Un candidat élu qui ne tient pas ses promesses devrait être inéligible durant 5 ans minimum.
À Nantes par exemple, la Maire ne tient pas vraiment ses promesses de campagne et revient sur la plupart de ses engagements. Les électeurs et les Nantais sont trompés par Johanna Rolland.
La Secrétaire d’État Laurence Garnier, avait indiqué :
La Maire raconte tout et n’importe quoi.
Cela sans compter l’imagination de la municipalité qui, au mépris des promesses effectuées, augmente la fiscalité locale.
Il n’y a pas d’argent magique, pour le donner il faut le gagner.
Il n’y a pas d’entreprise miraculeuse, pour qu’elle réussisse et se développe, elle doit disposer d’un environnement favorable.
Une véritable persécution fiscale
Prenons l’exemple de la CFE (Contribution Foncière des Entreprises) dont doit s’acquitter chaque société immatriculée au RCS à partir de la deuxième année.
Lorsque vous domiciliez votre activité professionnelle à votre domicile, vous êtes assujetti à la CFE.
Concrètement, si vous êtes propriétaire de votre logement alors vous devez légitimement régler la taxe foncière.
Seulement, si vous domiciliez une ou plusieurs de vos entreprises à votre domicile, il faudra également régler en complément une CFE par entreprise et les montants sont significatifs.
L’arnaque est belle. Cela n’incite pas vraiment à entreprendre.
Justifier l’utilisation des aides perçues alors qu’elles sont financées par ceux qui les perçoivent
Est-il encore nécessaire de rappeler au législateur que c’est la valeur ajoutée créée dans les entreprises qui permet de générer de la fiscalité et de redistribuer ensuite la richesse ponctionnée ?
Les entreprises sont davantage en droit d’attendre des comptes de la part des élus qui gèrent souvent maladroitement ces deniers publiques, plutôt que l’inverse.
S’offusquer ensuite des fermetures d’entreprises
Que les choses soient claires, CDI n’a jamais voulu dire “Contrat à Durée Infinie”, surtout en ce moment.
Pour embaucher, une entreprise doit pouvoir licencier. Personne n’entre de son plein gré dans une pièce sans pouvoir en sortir.
En outre, les pays qui disposent d’une réglementation flexible en matière d’embauche et de licenciement sont les premiers à créer des emplois. Il suffit de constater le taux de chômage dans ces pays pour se rendre compte que les mesures coercitives sur les licenciements en France sont contre-productives.
Le travail doit toujours payer davantage que l’assistanat
Il est préférable d’apprendre à un individu à pêcher en lui offrant une canne à pêche et la formation nécessaire à son usage ; plutôt que de lui donner du poisson chaque jour.
Pour augmenter le pouvoir d’achat des salariés, il convient de réduire la différence entre le salaire brut et net en allégeant le coût du travail.
Pour créer des emplois, l’environnement doit être favorable aux employeurs qui doivent pouvoir adapter leur masse salariale selon leurs besoins.
Aujourd’hui, un salarié n’est pas enchaîné à son poste de travail. Il peut quitter toute entreprise qui ne lui convient pas.
Pour inciter à la création d’entreprise, il convient simplement de proposer les conditions les plus favorables à leur développement :
👉 Au niveau national avec une fiscalité pro-business et non confiscatoire ;
👉 Dans les territoires avec un panel de moyens pour accueillir, accompagner et développer l’entrepreneuriat.
Pour accueillir des investisseurs et des entreprises étrangères, il suffit de proposer un climat propice aux affaires, où la spoliation de la richesse créée n’est plus un dogme pour les élus.
Les entreprises sont notre meilleur espoir pour prospérer.
Pour gagner plus, il faut travailler plus. La France fait partie des 6 pays au monde où l’on travaille le moins avec une moyenne de 29 heures par semaine. (sic)
Le budget 2025 tel qu’imaginé actuellement avec ses hausses fiscales à tout va, sera le marchepied de l’effondrement économique et social du pays.